Lexique forestier

Accrue : Espace intermédiaire entre la friche issue de l’abandon des terres agricoles et la forêt proprement dite, dans lequel apparait prioritairement les essences pionnières.

Arbre : Un arbre, selon la définition qu’en fait Wikipédia, est une plante ligneuse comportant un tronc sur lequel s’insère des branches ramifiées portant le feuillage et dont l’ensemble forme le houppier.

Balivage : Opération sylvicole consistant à convertir un peuplement en sélectionnant les tiges d’avenir nommées baliveaux, et en favorisant leur développement afin de produire du bois de qualité.

Baliveau : Arbre qui a été réservé lors d’une coupe ou d’une éclaircie, en raison de sa valeur d’avenir.

Bioénergie : Nom génériquedonné aux énergies dites renouvelables, produitesà partir de matière organique. Aussi appelé biomasse, elle peut être solide, liquide ou gazeuse.

Bio-inspiration : Changement de paradigme qui conduit les ingénieurs à s’inspirer de la nature afin de développer de nouveaux systèmes. Elle s’appuie souvent sur la notion de biomimétisme.

Biomasse : Matières organiques vivantes d’origine animale, bactérienne, végétale ou fongique qui peuvent être transformées en biocarburant, chaleur, électricité, etc. On parle ainsi de biomasse liquide ou solide s’agissant notamment du bois.

Biomimétisme :  Imitation technique des processus mis en œuvre par la nature.

Bois énergie : Autrement nommé sylviculture énergétique, il est une des bioénergies issues de la biomasse.

Canopée : Partie de la forêt qui correspond à la cime des plus grands arbres.

Centre National de la Propriété Forestière : Etablissement public à caractère administratif au service des propriétaires forestiers (EPA). Il se décline en région et a pour mission d’assister et d’accompagner les sylviculteurs dans la gestion de leur foret.

Cépée : Ensemble des rejets d’une même souche.

Chablis : Arbres renversés, déracinés ou cassés, le plus souvent sous l’effet d’un phénomène climatique, mais aussi à cause d’une instabilité naturelle (terrain, conditions d’implantations, âge, etc.). Dans le chablis, on distingue généralement deux parties. La chandelle qui reste ancrée au sol et le volis qui gît à terre.
Ici, une vidéo de Icebreaker studio nous explique ce qu’est le chablis.

Cime : sommet de l’arbre

Compensation Carbone : Façon de contrebalancer ses propres émissions de CO2 par le financement de projets compensateurs. Une fausse bonne idée qui permet de continuer d’émettre du CO2, au motif que l’on dispose des financements nécessaires pour payer des projets compensatoires.

Compensation Forestière : Elle consiste à compenser le défrichement d’un espace boisé par un programme de boisement ou de reboisement sur des terrains autres que ceux défrichés et sur une surface égale ou supérieure en fonction d’un coefficient multiplicateur pouvant aller de 1 à 5. A défaut, elle peut également s’effectuer par le paiement d’une indemnité qui sera affectée au fonds stratégique de la forêt et du bois.

Coupe rase : Mode d’aménagement passant par l’abattage de la quasi-totalité des arbres d’une parcelle. Également appelée « coupe à blanc » ou « coupe à blanc-étoc ». Elle était généralement appliquée au taillis à courte rotation afin d’en assurer la pérennité.

Coupe de régénération : Coupe de nature à favoriser l’apparition d’une régénération naturelle du peuplement en place, notamment par l’éclairement du sol.

Débroussaillement : Opération qui consiste à limiter les risques de propagation d’incendie en réduisant la matière végétale présente au sol. Une opération obligatoire autour des zones urbanisées dans les secteurs identifiés comme à haut niveau de risque. On parle aussi de débroussaillage.

Défrichement : Opération que consiste à détruire un état boisé à des fins de mise en culture ou d’urbanisation. Il peut être direct s’agissant d’utilisation d’engins comme une pelle mécanique ou un bulldozer ou indirect s’il est la conséquence à plus long terme de pacage ou de pâturage d’animaux en forêts. Au sens du code forestier, il résulte de toute opération volontaire ayant pour effet de détruire l’état boisé d’un terrain et de mettre fin à sa destination forestière.

Ecocide : Destruction de milieux naturels/ Est qualifiée d’écocide, toute action ayant causé la destruction d’un écosystème, notamment par son exploitation excessive, suivie par un dommage écologique grave.

Enrésinement : Terme utilisé pour désigner le remplacement total ou partiel d’un peuplement feuillu par un peuplement résineux. Aujourd’hui on parle aussi de peuplements monospécifiques ou monoculturaux.

Essence pionnière : Premières espèces qui colonisent un espace écologique dès lors qu’il se trouve abandonné, comme les accrues précédemment évoquées.

Foresterie : Science de la gestion, de la conservation, de l’aménagement et de l’utilisation des forêts. Un terme qui en français québécois est préféré à celui de sylviculture.

Forêt : Ecosystème complexe dans lequel cohabitent harmonieusement et indissociablement le végétal, le minéral et l’animal. Chaque type de forêt ayant de ce fait son propre écosystème ave ses propriétés afférentes La notion d’écosystème excluant de fait les plantations d’arbres d’alignement.

Forêt de protection : Ensemble de parcelles identifiées pour leurs rôles protecteurs, que ce soit pour la protection des dunes le long du littoral, des fortes pentes en zones de montagne, etc. Une protection relevant du code forestier à laquelle doivent se soumettre les propriétaires en échange de contreparties financières.

Fût : Partie du tronc dépourvue de branches, située entre la souche et le houppier

Futaie : Bois composé d’arbres « franc de pied » issus de semis ou plantations. Elle peut être qualifiée de pleine ou de régulière lorsque les arbres sont sensiblement d’une même classe d’âge (peuplement monospécifique) ou d’irrégulière ou de jardinée, lorsque se côtoient plusieurs essences de classes d’âge différentes.

Granulés : Petits cylindres de bois compressés, obtenus à partir de déchets de scieries, notamment les sciures. Il porte aussi le nom de pellets.

Grume : tronc ou section de tronc d’un arbre abattu.

Mycélium : Souvent appelé « blanc de champignon », en référence à la couleur blanche de son feutrage, il désigne l’appareil végétatif des champignons. Il est constitué par de fins éléments filamenteux appelés des hyphes.

Mycorhize : Résultat de l’association intime et durable, un vivre ensemble, entre des champignons et les racines des plantes, dont les arbres.

Office National des Forêts : Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), il est en charge de la gestion des forêts publiques. Il est placé sous la double tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et de celui de la transition écologique et solidaire.

Pellets : Voir granulés

Rémanents : Résidus restants sur le terrain après une coupe. Il s’agit en général de sous-produits sans réelle valeur économique qui ont une raison écologique et qui en se dégradant, contribuent à la production de l’humus forestier.

Ripisylve : Ensemble des formations boisées, buissonnantes ou herbacées présentent sur les rives des cours d’eau, des rivières ou des fleuves. Elle joue un rôle écologique important en formant des corridors biologiques et en créant des habitats spécifiques.

Sol forestier : Système complexe et vivant, composé de particules organiques et minérales, d’organismes vivants, de racines d’air et d’eau. Le sol est en perpétuelle transformation et en constante évolution.

Sylviculture : Ensemble des pratiques et des techniques mises au service du propriétaire forestier pour gérer, développer et mettre en valeur sa forêt dans l’optique première d’un retour sur investissement.

Taillis : Peuplement forestier dont les arbres sont issus de la reproduction asexuée ou de la reproduction végétative des souches. Il peut être qualifié de taillis simple s’agissant d’un recépage périodique des tiges ou de taillis sous futaie lorsqu’il se trouve en mélange avec le régime de la futaie. Dans ce dernier cas, contrairement au premier, il y a deux étages distincts de végétations.

Timidité des cimes :  Phénomène naturel et encore inexpliqué qui se passe dans la canopée, par lequel certaines essences d’arbres, font en sorte que leurs branches ne touchent pas celles de leurs voisins.

Liste non exhaustive …….

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