Suite à un article paru dans le numéro 2522 de ladite revue, relayant complaisamment les propos outranciers et mensongers des dirigeants de Fibois, notre association demande un droit de réponse en ces termes:
« Madame, Monsieur,
Votre magasine, dans son numéro 2522 du 14 au 20 septembre, a consacré un article relatif à l’assemblée générale de Fibois-Nouvelle Aquitaine et pour lequel Mme Boireau-Tartarat retranscrit les propos de M. Compagnaud, trésorier de la fédération et président des Scieries de Corgnac.
Dans cet article, M. Compagnaud accuse le secteur associatif d’agressions et de menaces contre les exploitants et de destructions de matériel. Ces accusations font échos à d’autres similaires proférées par d’autres responsables de l’interprofession ces derniers mois.
Le secteur associatif, dont nous sommes issu, essaie de faire connaître et vivre une sylviculture douce absente des intérêts de Fibois-Nouvelle Aquitaine. De nombreuses expériences et initiatives, de nombreuses manifestations de sensibilisation, de nombreuses rencontres et réunions, notamment avec des élus ou des représentants de la filière industrielle, sont réalisées chaque année. Ouvertement, dans le plus grand respect de l’ordre public. Et en toute connaissance des enjeux sylvicoles, économiques et écologiques, malgré l’insistance des représentants de Fibois à nier nos capacités intellectuelles et nos compétences forestières.
Ces propos visent donc à discréditer l’alternative écologique à la filière industrielle aux yeux du grand public. Filière qui, malgré le succès économique qu’elle revendique, s’inquiète de l’intérêt grandissant de ce même public pour l’avenir de la forêt. Proférés sans preuves, ils s’ajoutent à de nombreux mensonges alignés au cours des colonnes de votre article. Mme Boireau-Tartarat n’a semble-il pas jugé bon d’effectuer quelques vérifications. Ainsi, elle aurait pu facilement s’apercevoir par exemple que tous les travaux sylvicoles ont lieu toute l’année, et que les coupes rases l’hiver sont monnaies courantes, sur n’importe quel type de sol, ou que remplacer les forêts de feuillus, pour les adapter au changement climatique, par des cultures de pins n’a strictement aucun sens.
Nous revendiquons donc un droit de réponse à votre magazine. Ci-joint un texte rédigé par l’association SOS Forêt Dordogne en réponse directe aux attaques calomnieuses de M. Compagnaud et que nous souhaitons voir publié dans les plus brefs délais.
Restant à votre disposition pour de plus amples informations,
Cordialement,
M. GérardinCoprésident SOS Forêt Dordogne
Vous trouverez l’analyse détaillée des propos avancés dans l’article de La vie économique du Sud-Ouest dans notre lettre d’information n°4.