Le collectif Forêt Limousine nous informe sur cette réunion à laquelle les associations de défense de l’environnement n’étaient pas conviées, au contraire de la filière bois. Sacro-sainte défense de l’emploi, fût-ce au détriment de nos santés et de celle de notre environnement, toujours… Nous avons toutefois pu nous procurer les informations importantes.
Il semble qu’un arrêté devait initialement sortir à l’encadrement des autorisations de coupes administratives.
Les préfets réunis semblent reconnaître l’existence de chantiers, souvent non déclarés « ne faisant pas honneur à la profession » et souhaiter que« la profession fasse ses propositions concrètes lors des Assises du 17 juin 2024 « , probablement pour contrebalancer celles que ne maqueront pas de faire « la société civile, les parlementaires, les groupe politiques« .
Il a été ainsi proposé que « des groupes de travails puissent se former en amont de ses Assises ».
Il est toujours aussi difficile pour les défenseurs de la forêt de se faire entendre, cependant que le gouvernement poursuit sa politique mortifère… Ainsi a été nommé le 11 avril un nouveau délégué interministériel aux forêts, en apparence pour sortir la forêt du pré carré du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, en la personne de monsieur SERVANT, ex-président de France Bois Forêt, qui depuis ces trois dernières années a défendu les intérêts économiques de la filière, et doit aujourd’hui défendre la planification de la forêt. Nous avons donc toutes les raisons d’être inquiets…
Dans le même temps le règlement européen sur la déforestation et la dégradation des forêts est remis en cause par monsieur Marc FESNEAU, qui lors de son audition la semaine passée par un des co-présidentes du groupe d’études Forêt et Filière Bois, a tout simplement dit que la France n’en n’avait pas les moyens… Une raison de plus de s’inquiéter et d’agir!